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    La Trichie fasciée

     

    Il y a quelques mois dans mon jardin, je regardais butiner les abeilles et les bourdons sur les fleurs de spirées

    lorsque mon regard fut attiré par un joli insecte (d'environ 1 cm) que je n'avais jamais vu auparavant.

    Cet insecte s'appelle la Trichie fasciée; c'est un coléoptère, un scarabée au corps très velu avec des tâches noires

    sur

    des élytres jaunes ou orangées.

    Elle vit surtout sur les ombellifères mais on la trouve sur beaucoup d'autres fleurs où elle butine.

    Les œufs sont pondus  dans des débris végétaux, du bois pourri (hêtres, aulnes, bouleaux...); le développement

    de la larve dure 2 ans; elle se nymphose dans les bois à l'intérieur d'un cocon de sciure et d’excréments.

     

    Source : LAROUSSE Nature en poche : Insectes et araignées.


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    La mante religieuse

    Photo aimablement prêtée par Antoine

     

    La mante religieuse est un insecte allongé (environ 6 à 8 cm de long) à tête triangulaire et au thorax grêle.

    On trouve des individus de couleur brune et verte dans les mêmes lieux.

    C'est un insecte prédateur qui chasse à l'affût . Les pattes antérieures repliées devant la tête sont prêtes à saisir toute

    proie qui passe à leur portée; elles sont grandes, le fémur et le tibia sont armés d'épines sur leur face inférieure.

    La tête est très mobile.

    Les femelles mangent souvent le mâle (plus petit) pendant l'accouplement en commençant par la tête.

    Il y a au moins 2000 espèces de mantes connues dont 18 espèces peuplent actuellement l'Europe.

    Elles dévorent toutes sortes d'insectes dont beaucoup de criquets.

    Source : Insectes de France et d'Europe occidentale de Michael Chinery.

     


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    Le petit capricorne (Cerambyx scopolii)

    Photo aimablement prêtée par Antoine

     

    Le petit capricorne (Cerambyx scopolii)

     

    Le petit capricorne est un coléoptère appelé aussi longicorne du fait de la longueur de ses antennes : environ 40 mm

    pour un corps de 20 à 28 mm.

    Selon certains auteurs, ces antennes démesurées serviraient de balancier en vol.

    Il a le corps luisant, noir bleuté et granuleux.

    Ces œufs sont pondus dans les écorces de feuillus tels que le chêne, le hêtre, le noisetier, le tilleul...

    Les larves sont xylophages, elles attaquent le bois en le grignotant au cours de leur développement.

    L'adulte se nourrit de pollen; on le rencontre d'avril à août, souvent sur les fleurs d'ombellifères, de sureau, de spirées,

    d'aubépine..., en lisières et clairières de forêts, mais aussi dans les jardins fleuris.

     

    Sources : Wikipédia et le site "Noé Conservation" à découvrir ici

     


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  • L'araignée Dolomède des marais (Dolomedes fimbriatus).

     Araignée Dolomèdes fimbriatus posée sur une feuille.

     

    J'ai eu la chance de rencontrer cet arachnide il y a quelques années.

    C'est une des plus grosses araignées  européennes ( 2 à 3,5 cm), elle est belle et devient de plus en plus rare du fait

    de la disparition de son biotope : les marécages où l'eau reste en permanence.

    Elle se reconnait aux bandes claires  de chaque côté de son corps et à ses huit petites tâches blanches ( visibles sur la

    photo ) posées sur le haut de son abdomen. Elle possède huit gros yeux.

    C'est une araignée semi-aquatique qui tisse une sorte de cloche en toile de soie à la surface de l'eau, solidement fixée

    dans un enchevêtrement d'herbes ( elle ne fait pas de toile pour capturer ses proies; elle chasse ).

    Cette cloche est ensuite remplie de bulles d'air par l'araignée à chaque voyage à la surface.

    L'araignée Dolomèdes fimbriatus ou araignée Dolomède des marais à un mode de vie particulier, elle ne nage pas, mais

    peut courir sur l'eau grâce à ses huit grosses pattes; elle plonge sans se noyer en s'accrochant aux plantes aquatiques.

    Elle se nourrit de gros insectes, d'alevins, de têtards, de demoiselles...

    Elle repère ses proies grâce aux ondulations provoquées par celles-ci à la surface de l'eau, mais elle chasse aussi au sol

    et dans la végétation.

    Après l'accouplement, la femelle tisse un cocon de soie sphérique  dans lequel elle pondra de 50 à 100 œufs à la fin du

    printemps ou en été. Elle porte en permanence le volumineux cocon.

    Au bout de 4 semaines, les œufs éclosent et après la mue, les jeunes, accrochés à un fil de soie seront emportés par le

    vent et gagneront un autre lieu propice à leur vie.

    La vie de cette araignée se déroule principalement dans sa cloche, elle y mange, s'accouple, donne naissance à ses

    petits et les nourrit.

    Elle est localement protégée.

    Source : Larousse Nature en poche  : insectes et araignées.

     

     


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